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Ce soir là, nous avions vraiment la pêche

Le temps passé nous avait rendu bien mure

Comment oublier se regard noisette?

Presque en amande d’un profond marron

Il était si tendre et ferme, et si appétissant

J’imagine encore ce duvet aux reflets orangés

Recouvrant sa peau au toucher de velours

D’un coup, je lui englouti délicieusement sa banane

Mais sans lui casser les noix!

Il me pressa le corps comme un citron

Et m’empala de sa queue de cerise

Entre mes cuisses au coulis aux mille délices

Mes seins lui furent offert, pomme comme poire

On joua longuement aux fruits défendus

Si défendus que certains l’interdit… non d’un radis!

Soudain, je me dis, attention, la pistache

Mais réflexion sans aucune amertume!

Et la cerise sur le gâteau, la délectation du nectar

De ce met parfumé et siroteux sortant du gland royal

Je le laissais confire le fond de ma gorge

Et...
Après une très courte cueillette et mise en pot

Une nouvelle dégustation s’imposa

Nous ne fûmes même pas grillés mais juste marinés

Baignant dans un arôme, celui du verge… é!

A quand la prochaine datte?

Merci à toi Nico pour ce delicieux cliché...