Au fil des mots...










Quand le temps s‘arrête et laisse des traces…


Mon corps était bien là mais mon esprit était ailleurs… juste là, et là et par là aussi…voyageant aux quatre coins d‘un monde où les esprits s’entrelacent.

Le décor floutté par les reflets des bougies mettait en valeur les légères ombres aux auras dorés. Le tableau se fondait parfaitement aux parfums délicatement boisés d’un magnifique piano. A lui seul il comblait le vaste espace dévoué aux futurs corps emportés aux allégresses des notes filantes sous l’adresse d’un dompteur sonore… Je le savais, je me doutais que d’ici peu de temps, j’allais vivre une expérience sensorielle inégalable.




La parfaite musique embellissait la situation, les émotions étaient à son paroxysme. La grande Sarabande se fondait merveilleusement bien à la conjoncture. Douce, tendre tout en vous compressant les entrailles là où naissent les émotions les plus pures, les plus franches, les plus belles… celles qui ne peuvent faire de vous qu‘un simple humain aussi sensible puisse t‘il être!… cache toi tant que tu le peux l’enfuis rejaillira! Grand nombres de personnes ignorent les effets délectables secrètement enfuis d’une suite de notes. Certaines sont des orgasmes à l‘oreille une jouissance auditive! Et moi, je l’écoute, je la vis … je m’y fond…et jen jouis!



Mon corps sabandonne aux gestes de cet étranger qui n’en devenait plus un au fil de la mélodie.

Et à cet instant, Mozart nous jouait sa Ronda Alla Turca. Je suppliait, d’une pensée de garce, que ce moment ne devait en aucun cas s’interrompre… du moins pas maintenant! Je voulais faire de cet instant un éternel plaisir. Une gravure mémorielle d’une indescriptible magie sensorielle!



Tel le pianiste en plein extase , lagilité de ses phalanges se fait rapide et précise. .Me voilà confondu à cet instrument. Et je me laisse manipuler, avec plaisir, au grès de son envie en me berçant dune seconde fanfare aux souffles saccadés. Il maîtrise à la perfection la partition ce salaud…. la jouissance se lis sur son visage. Alors avec fierté, ce virtuose pianote de plus belle à la hauteur de mes vocalises qui séchauffent … musique Maestro!
En chef d ’orchestre cest lui qui mène la cadence mais en cantatrice, c
est moi qui tien la baguette!

Le temps repris mais spirituellement un morceau de moi, demeure toujours là bas …

Il est 4h54, je ne cesse de plonger dans mes rêveries et elles sont bien ruisselantes à mon image… C’est qu’elle nous suit partout même quand on ne le sait pas. Elle se trouve partout même quand on ne l’entend pas, du début d’une vie jusqu’à la fin. Elle accompagne aussi les plus intimes de nos moments. Elle n’à ni frontière, ni barrière, c’est un art universel …


Et telle l’éclair elle perce bien des mystères…

 







Quand s'entremêlent les songes et les fantasmes, naquis de belles émotions!


Par Missy - Publié dans : Au fil des mots...
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Je suis allée me chercher du bien! J’avais besoin d’un endroit serein où la pénombre serait de tout repos... un endroit de solitude... où en vérité, l‘isolement n‘est pas de rigueur... toujours cette compagnie omniprésente si réconfortante... Ce je ne sais qui, je ne sais quoi qui vous réchauffe le cœur! Où vous brûle presque le ventre...

En ce moment, mon errance était bonne accompagnatrice à mon état… ma recherche était vague mais pourtant déterminée. En fidèle amie, la curiosité me donne la main. Mon regard brumeux transperçait le trouble de mon chemin. J’écoutais mon cœur, je suivais mon âme et là, soudain, devant moi, tout était clair… une église ouverte à moi, offerte à mon malaise… mon baume à moi, je le savais, je le sentais! Sa lourde porte béante me tend les bras...







En ce lieu, j'ai trouvé une quiétude. Enivré, mon corps fut parcouru d’une paix intérieure. Un peu le même effet lors que vous fait le passage d’un vin chaud dans vos entrailles en plein hiver. Bonheur étant à son apogée, je m’y suis senti à l'abri et j’ai pris mes aises. Est ce mal?

La lumière des vitraux m'habille de ses reflets multicolores. C’est qu’elle joue, elle danse, elle ne fait qu’une avec moi… elle me console et m'apaise. Révèle l’inconnue qui est en moi.

Mais pourtant, ici, en incorrigible que je suis, je suis entrée à pas feutrés pour tenter le Diable... et le Démon au corps, je m'expose, ose et me libère... Me déchaîne des ces chaînes dévastatrices, trop de retenues, trop de contraintes… trop d’impersonnalités.

Les Anges sont prévenus et ils n'ont qu'à bien se tenir... et ne pourront que détendre leurs ailes... Les cieux vont en rougir! Prudence, mon tonnerre va gronder... Et tous les saints s'affoleront...!






Une lueur me tente... Étrangement envoûtante, elle me trace la voie. J'avance doucement, tel le chat à l’assaut de sa proie… un peu plus encore… et m'offre ainsi sur l'autel. Mais qu’Est-ce donc cette sensation euphorique? Suis-je envoûtée? Serais-je devenue en cet instant, mi-Ange, mi-Démon? Non, je me sens si bien!



 



Le blanc immaculé me colle aux reins, aux fesses, aux jambes... Me voilà à demi nue. Puis, le noir se fait ressentir... à en être lumineux! Je veux voir et regarder jusqu'à me brûler les yeux… je me consume... Et j’y succombe!

Il est vrai que je ne suis qu'une petite allumette à la tête de souffre. Ainsi, au creux d'une main, je n'attends que le frottement d'un être de feu... je m’embraserai n'importe où, à n'importe quel moment d‘un simple geste précis. Il faudra le saisir, l’attraper cet instant importun et ne pas le rater! Savourez le… cela ne durera que si peu de temps... Ne pas le laisser s'enfuir. Il suffit de... Si peu!

 


Si l'enfer m'emporte, je serai au paradis et j'en profiterai jusqu’à en perdre la tête. Mon âme s'en ira, là ou elle est tentée... Peu importe... Au diable la retenue, la vertu... pas de pitié pour la peur. Je m’expose, je suis nue. Je suis Fête de chair, faite de sang... Je suis vivante... Je veux vivre jusqu'à en mourir de plaisir.


Et fouetter chaque centimètre de ma peau de ce désir qui laisse des traces... Demeurer dans une folie affranchie et garder les marques de l’exaltation.











A cet instant, j'ose... et je me pose... Ainsi en diablesse promise, j'affiche mon fruit défendu... à qui veux le croquer? Mais moi, j'ai déjà succombé à la tentation, c’est la meilleur façon pour ne plus lutter! J'ai déjà cueilli... j'ai aspirée en assoiffée son nectar sucré... Et j’en ai redemandé de cette liqueur salvatrice qui réchauffe les entrailles...

 















J'en suis à fleur de peau! A fleur de la feuille de son ombre... Et à l’ombre de sa feuille…

Et la fleur étant butinée, le fruit sera conséquence des faits. 
    



    

 









Gourmand, rempli d’un désir vorace, et garni de son fin gazon maudit, il sera ainsi ressuscité! Deviendra lumière parmi les ténèbres... immortel. Il s'appellera: Amour...












Don sacré à savourer sans pouvoir, sans espoir... que le partage soit! Et le don fut... ainsi soit-il.

Maigre consolation pour les faibles qui ne savent pas manier la cueillette mais satisfaction percutante pour les forts qui honorent leur récolte.

Approchez donc mes bien chers frères !


Entrez dans la lumière...

 





 

 

Non, je ne tombe pas,

Je succombe, vole, je suis en ascension...

Je ne me retiens pas...

Je m'échappe, je m'évade, vidée, je cède à cette fascination

Je savoure mon état,

Tous mes sens en transe, possède moi, douce rédemption

 

Attire-moi au creux de ton ombre, ma liberté, je la consens

Je redescends doucement, plaisir en moi, au fond, je le ressens...

Désespérément fort, une emprise, irrésistiblement présent…

Partage moi la volupté,

et la félicité viendra nous emporter...

Épargne moi les faux semblants...

Fais que je puisse voir au fond du néant...

 

La petite mort a le mérite de ressusciter le corps.

Le désordre règne en moi et je m'écrie Dieu est mort!

Et là, juste ici, ni l‘une ni l‘autre, juste moi et le sort...

 

Bénissez ma féminité, ce n'est pas un pécher, je me sacrifie...

Ce n'est pas 'sacrilège', c’est un cadeau...

Mon âme béatifiée sera affichée,

Comme un art qui a le mérite d'être goûté!

 

 

 

 


J'irai à confesse... Rien ne m'empêche...

Et le Divin, s'il a le temps demain...

décidera bien...

 



 

 

 

Notre paire qui est au pieu

Que ton charme soit sanctifié

Que ton comble fasse de moi une chienne

Que ta liqueur vienne,

Que ton âme se porte de la terre jusqu'au 7ème ciel

Donne nous aujourd'hui la semence de ce jour

Pardonnez nous nos insolences

Et pardonnez aussi tous ceux que nous n'avons pas sucés

Soumet nous, nuit comme jour, à la tentation

Et livre nous les mâles...


À … MEN!


..........

 

 

..........







AVE Titia, mille grâces à ta bonté et ta générosité

Que ta bénédiction soit et que l’eau bénite coule à flot

A notre union, à notre croyance et à nos espérances...

Puisse nos âmes être unis dans une éternel jouissance

A nous de croire que les mots ne sont que des échos... Et j’y crois!



...


Par Poussy Cat - Publié dans : Au fil des mots...
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Ma demeure du moment fut l’évasion, que ce soit de corps ou d’esprit et tout compte fait pourquoi pas les deux?

Nous voilà le premier jour du printemps et il est temps de tourner une page et de remplir le blanc qui tapissait tant de choses!

Cette soirée sentait bon au loin la chaleur humaine et me plongea dans un moment nostalgique. Une sorte de conflit sentimentale pris place dans mon esprit. Je ne voulais pas être seule, du moins pas ce soir. Une décision fut prise et une évasion se planifiait. J’emporta sur le cœur et dans les mains mes deux petits trésors en direction d’une ballade au pays de l‘au-delà du réel. Vous savez, celle qui vous emmène dans une espèce replis d’antan. Qu’il est bon parfois de redevenir un enfant!

Nous voilà, après de drôles interrogations, emportées dans un monde imaginaire où le mystère vague avec le vent qui nous soufflait aux oreilles. La clarté n’était pas au goût du jour car sombre fut cette nuit. Dame nature fut bien généreuse, elle nous offra son plus beau tableau impeccablement judicieux pour agrémenter cette soirée: ciel étoilé, clair de lune, légère brise et surtout un air sec. Le décor noir bleuté avait bizarrement un effet euphorique, nul ne parlait! Il y avait un silence macabre, un mutisme où seule la faucheuse s’y sentirai heureuse. Un silence qui rendait agréable le son du craquement du bois brisé sous des pas imprécis, la vibration de quelques rires sadiques au passage lointain d’apparences cabalistiques et du chant pervers des oiseaux. Nul n’osait interrompre par crainte des représailles. Et tout cela ne faisait que d’accroître l’ambiance magique et mystérieuse.
Un zéphyr venait nous surprendre de temps à autre … terrible sensation entre inconnu et effet de surprise. Quelques ombres difformes passaient rapidement sous des yeux égarés à tel point que l’angoisse se fit étrangement contagieuse. Les personnes se rapprochèrent, presque au point de se tenir la main. Dommage, on y était presque… fraternité tu nous auras! Un troupeau se forma… et oui quel belle vue d‘ensemble quand plusieurs ne font qu’un! Une odeur de solidarité fleurait les narines les plus sensibles. C’est troublant, les gens s’unissent souvent devant un drame!



      



                                                                     



Horrible fut le hurlement qui nous perça les tympans, le genre de cri qui vous glace le sang et qui vous hissent les poils! C’est elle, oui elle qui en est la cause. Cette infâme sorcière venant épier chaque recoin de l’ombre et maudissant le bienfaisant. Nous l’attendions tous et le bûcher aussi! Énorme fut cette montagne de bois, je n’avais jamais vu ça! Un gibet était dressé en son centre… j’en étais impressionné au point que la potence se reflétait sans cesse dans la dilatation des pupilles. La paille, les bûches, et même les vieux sapins fanés ayant subis les meilleures décorations de décembre furent saisis pour ne pas laisser la moindre défaillance au système crématoire. Elle n’ira plus de cette belle saison empoisonner les bourgeons du renouveau. Elle devait périr! Les incantations furent prononcées sous le gigotement d’individus vêtus de rouge pour le feu et de noir pour le charbon… les inquisiteurs. Et toujours la présence de ces petites ombres passagères. Mais qui sont-ils? Que font-ils? Un braillement fila en écho … DES TROLLS… J’en senti mes mains se crisper. Et deux petites chéries, les yeux écarquillés avec leurs petits visages roses apeurés, me seraient de plus belle au point de déchiffrer toutes peurs de cette contraction. Je pouvais percevoir l’odeur des cœurs apeurant, battant, chauffant au centre de leur poitrine… des larmes s’en suivirent!
























Ça y est, le verdict est tombé… elle est condamnée à brûler vive. Allumons tous le bucher et chantons… dansons avec les flammes qui symbolisent la renaissance d’une nouvelle saison. La solidarité fut enfin là , main dans la main, cœur contre cœur , ensemble vers une même direction. Et bon nombres d’entres nous prirent l’excuse d’une chaleur exagérée venant noyer leur vision mais nous savions tous, au fond de nous, que ce soir là, nous furent tous sensiblement refoulé par une union retrouvée!

 

Et qu’il est bon de ressentir cette chose là… fraternité, tu nous as eu!





Par Poussy Cat - Publié dans : Au fil des mots...
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De ta ruse, tu t‘amuses, rends moi confuse, je suis abstruse

Percluse face à ces jambes obtuses, intruse face à cette cluse













Une pensée s’infuse, je transfuse ce liquide ceruse, je désabuse

Pas d’excuse, j’accuse la précipitation, du temps je l’use





L’envie tournoie telle une buse, mon émoi en moi se diffuse

Dans ma tête se rediffuse une anacruse, ivresse recluse



















Incluse de toi, j’imagine tant en non récuse, ça je me le refuse

En résumé tu es mon personnage, celui qui m’amuse…




Et abuse, abuse… car tu es ma muse!


Par Poussy Cat - Publié dans : Au fil des mots...
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Une chaleur brûlante, glaçant ma peau

Frissons hissant le pourtour d’une fine toison

Guide ce doux chemin, ce fou filet d’eau

Et convoite, exploite, cette humide sensation

 

Et ce doigt mystérieux, curieux, rejoindra ce ruisseau orgasmique. Ils traverseront bien des chemins. Gravissant des endroits si peu convoités ou du moins pas assez…

De gauche à droite et de haut en bas, un plaisir multidirectionnel se fait ressentir. Exploitant ces lieux, leur union est au sommet!

Ce corps frissonne, se cramponne, se décompose sous le franchissement délicat de tous ces obstacles.

Ne sois pas sage, fais toi sauvage!

Et d’un duel sot, la folle mousse danse sous ce branlement… et la valse s’attarde… le température monte…


Quand la chaleur fait trembloter,

La froideur vient tout gâcher.

Et si ce froid vient tout brûler

Alors abusons sans abuser …


L’art de savoir déguster est de savourer chaque moment!




Par Poussy Cat - Publié dans : Au fil des mots...
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